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Engrais Les agriculteurs européens pénalisés par la taxe antidumping

Le comité des instruments de défense commerciale (IDC) de l’Union européenne ne s’oppose pas à une taxe antidumping sur les importations de solution azotée. La profession rappelle que cela coûtera 2,8 milliards d’euros sur les cinq prochaines années aux agriculteurs.

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Déjà le 10 septembre, le Copa-Cogeca relayait une lettre ouverte de Cédric Benoist, membre du conseil d’administration de l’AGPB, qui alertait de la potentielle mise en place de « mesures antidumping définitives sur les importations d’engrais », lesquelles allaient gravement pénaliser les agriculteurs européens.

 

« La France importe 93 % de sa consommation de solution azotée »

 

Eh bien, ça y est, le comité des instruments de défense commerciale (IDC) de l’Union européenne, au cours de sa réunion du 11 septembre, a décidé de ne pas s’opposer à une taxe antidumping sur les importations de solution azotée en provenance des États-Unis, de la Russie et de Trinité-et-Tobago, apprend-on dans un communiqué cosigné par la FNSEA, l’AGPB, l’AGPM, la CGB et la Fop. Et de réaffirmer que cela « conduit à une augmentation des coûts de production pour les agriculteurs européens de 2,8 milliards d’euros sur les cinq prochaines années » puisque le prix de ces engrais va augmenter. Et ce, alors même que la France « importe 93 % de sa consommation de solution azotée ».

« Lutter à armes égales »

Les signataires demandent « dans le cadre des travaux engagés par le président de la République sur le « pacte productif de 2025 » visant à lever les freins à la compétitivité, une remise à plat de la politique économique concernant l’agriculture, pour mettre fin aux distorsions et [leur] permettre de lutter à armes égales face à la concurrence internationale ».

 

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